Programme 2020-2021 du Club France
Club Français pour la Gouvernance des Systèmes d’information
Les conférences se font en vidéo sous Jisti. Il faut demander au préalable une invitation pour y participer.
Plan d'actions 2020-2021
- Mercredi 9 septembre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi et en présentiel. La productivité des travailleurs de l’information. Dans les années 60, Peter Drucker avait pressenti qu’ils vont jouer un rôle clé dans le processus d’amélioration de la performance. Mais rien n’est acquis. La technologie ne suffit pas à elle seule à garantir les gains attendus. Il est nécessaire de former, d’organiser et de réorganiser. Les gains de productivité sont le résultat des progrès réalisés en matière de management et de définition des rôles et responsabilités. Sont-ils au rendez-vous ? Pourquoi ? Présentation par Christophe Legrenzi.
- Mercredi 30 septembre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi et en présentiel. Les IoT et les systèmes d’information. La multiplication des Objets connectés et de l’Internet des objets permet la fourniture de nouveaux services aux utilisateurs et la production de masses considérables de données alimentant le Big Data. L’exploitation de ces données va de l’alimentation de datawarehouse aux analyses prédictives et à l’entraînement du machine learning et de l’IA dans des domaines aussi divers que les finances, la santé, l’industrie, .... Quelle stratégie pour intégrer ces nouveaux développements au sein du système d’information ? Quels recours aux nouveaux outils offerts par le Cloud, les réseaux LPWAN et 5G, le Dataviz, les API, etc. ? Présentation par Bernard Laur.
- Mercredi 21 octobre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi et en présentiel. Covid : plus rien ne sera comme avant ? Le confinement lié à la crise sanitaire va entrainer des changements importants notamment quatre domaines : le télétravail, l’éducation à distance, les distractions et la culture. Nous l’avons vu ils ont directement impacté les systèmes d’information. Au-delà des besoins renforcés de bande passante et de cybersécurité on a observé une nette accélération des processus de transformation numérique. L’explosion des usages de Zoom, Skype, Teams, … est très significative des mutations en cours. Ces bouleversement touchent l’organisation du travail, la conception des systèmes d’information, le suivi, la coordination et le contrôle des opérations, les qualifications et les compétences nécessaires, la manière d’assurer la formation, … Il est probable que la crise de Mars-Mai 2020 fera longtemps sentir ses effets. Présentation par Claude Salzman.
- Mardi 10 novembre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi et en présentiel.La blockchain et la gouvernance publique (Europe, Asie et Amérique). La présentation et l'animation sera assurée par Gilbert Reveillon. Il est certain que les technologies de blockchain (chaînes de blocs), y compris les grands livre distribués (distributed ledgers) et les contrats intelligents, sont des innovations majeures qui constituent une tendance lourde qui va permettre à toutes les autres macro-tendances de s’adapter, de converger et de se combiner en toute sécurité.
Ces technologies représentent la prochaine phase du Web - le Web confiance - et transformeront la manière dont les technologies interagissent les unes avec les autres et avec le monde qui les entoure. Combinés ensemble, elles permettront de créer une nouvelle infrastructure Web avec une meilleure cybersecurité, plus automatisée et largement décentralisée, intégrant des modèles économiques qui étaient auparavant impossibles à envisager. Le cœur de cette mutation est constitué par un changement fondamental des anciens systèmes centralisés et à forte intervention humaine au profit de réseaux décentralisés et autonomes réduisant les risques d'erreurs humaines et les biais.
C’est un processus d’innovation intégré qui concerne aujourd'hui toutes les plus grandes banques mondiales afin de leur éviter une perturbation majeure de leurs chaînes de valeur car elles savent que leur modèle de relation client-fournisseur traditionnel est aujourd'hui dépassé. Depuis des années, des tests sont faits dans le monde entier pour tester les blockchains. La France a décidé de se positionner rapidement sur l'échiquier mondial. Les projets de blockchain et la gestion de communautés avec Crypto-Assets constituent une liste infinie d'utilisation possibles dans tous les secteurs imaginables et dans tous les pays modernes. En dehors de la banque elle concerne l'intelligence artificielle, l'impression 3D, l'apprentissage automatique (machine learning),... Son succès est dû au fait qu'elle a incité les pionniers du secteur à ouvrir et normaliser les silos de données.
La blockchain va aussi avoir un impact sur l'industrie 4.0, sur l'administration en ligne, sur la santé en ligne, sur les villes intelligentes (y compris la distribution d'énergie), sur la mobilité, sur les transports et la logistique, ainsi que sur des services historiquement intégrés tels que la fintech, l'insurTech, la lawTech et la regTech qui vont se traduire par des vagues de disruptions.
Comme l'a parfaitement montré une présentation faite lors du CES Las Vegas de 2019 Walmart a profondément réduit ses délais des processus de logistique et de paiement. Aux États-Unis l'entreprise gère plusieurs centaines de milliers de fournisseurs. Grâce à la blockchain les délais sont passés de 7 jours à 2 secondes.
BC (BlockChain), Crypto-Assets & STO sont de nouveaux défis disruptifs et les opportunités qui nous attendent. Présentation par Gilbert Reveillon et par Jean-Michel Mis, député de la Loire (LREM), co-rapporteur du rapport sur la blockchain et les crypto-actifs.
- Mercredi 2 décembre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. La sécurité devient un enjeu stratégique. Le nombre et la gravité des cyberattaques ne cessent de croître. On est face à une augmentation significative des risques. Quels sont les enjeux ? A-t-on les moyens d’y répondre et de réduire la recrudescence de ces attaques ? La sécurité des Systèmes d’Information est devenue un enjeu majeur de leur gouvernance. Définition, principes, cycle de vie, risques et vulnérabilités, réponses aux incidents et futur de la cybersécurité. Différence entre sécurité de l’information et cybersécurité, cybersécurité et risques, RGPD, sécurité des systèmes 4.0 et sécurité du cloud. Présentation par Bruno Le Chaux.
- Mercredi 16 Décembre 2020 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Acceptation et efficacité des Technologies numériques.L'acceptation des technologies de l'information est un vieux sujet de la recherche en Système d'information, certains modèles éprouvés ont donné de bons résultats. Mais utiliser n'est pas une fin ; sauf pour les vendeurs 6 technologies ont-elles des vertus magiques de productivité ? Peut-on anticiper des gains de productivité ? Quels sont les outils d'analyse de cette future productivité ? Bernard nous présentera différentes approches et nous réfléchirons ensemble à leur application à de nouveaux outils comme l'IA ou la Réalité Virtuelle. Présentation par Bernard Quinio.
- Mercredi 13 Janvier 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Relation Client : jusqu’où ira la déshumanisation des processus de travail et de la société ?La transformation numérique change la société et les nouveaux usages aspirent à améliorer notre vie quotidienne, notre relation aux autres dans le travail et d’une manière générale notre condition humaine (transhumanisme, homme augmenté). La liste des technologies est longue (5G, IoT, etc.), et ce processus de transformation va très loin, jusqu’à créer nos « jumeaux numériques » afin d’augmenter nos capacités d’exploration, de production, de réflexion et d’action (via le Big Data). De nombreux chercheurs s’interrogent sur les impacts de ces innovations sur notre quotidien, la partie visible la plus récente de cet iceberg étant la loi sur la protection des données en Europe. Mais la déshumanisation des processus de travail, et de la société de plus en plus sans contact, se traduit par de nouveaux phénomènes disruptifs, comme par exemple les interactions des humains avec les objets connectés, les chabots, la blockchain et les robots, et tout un ensemble de nouveaux dispositifs nécessitant de reconsidérer l’interface entreprise – client et la création de valeur. C’est une vraie question à placer au cœur de la gouvernance et des métiers porteurs d'espoir. Présentation et animation par Gérard Balantzian.
- Mercredi 3 Février 2021 à à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. La Chine et le numérique. On attache une grande importance aux GAFA mais on voit moins l’importance croissante des acteurs chinois comme Ali-Baba, Tmail, Taobao, JD.com, Baidu, Wechat, Weibo, Tencent, QQ (iQiYi), …Ils se sont d’abord concentrés sur leur marché intérieur mais ce n’est plus le cas actuellement d’acteurs comme Huawei, ZTE, Baidu, Tencent, Alibaba, etc… Ils sont tous très agressifs, en posture de conquête et agissent sous l’ombrelle de la stratégie du gouvernement. C’est la stratégie BRI / OBOR pour Belt & Road Initiative / One Belt One Road (Ce sont les Routes de la Soie). Cette stratégie a des déclinaisons dans de nombreux domaines comme OBOR Scientifique, BRI Technologiques, etc… Selon une étude récente de Deloitte (Août 2019) en matière d’investissement en infrastructure 5G il manque aux USA 130 milliards de dollars pour rattraper l’avance de la Chine. La souveraineté numérique des Etats-Unis vacille sur ses fondamentaux. C’est le cœur de l’affaire Huawei. Mais ne nous réjouissons pas trop tôt. La situation de l’Europe est peut-être moins évidente mais le fossé est tout aussi profond. Peut-on encore prétendre à un leadership de l’Europe dans la gouvernance numérique ? Comment éviter une confrontation stérile, et perdue d’avance, pour assurer au mieux une gouvernance souveraine et pérenne ? Présentation par Gilbert Révillon.
- Mercredi 24 Février 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Intégration d’applications mobiles : les mécanismes à l’œuvre en coulisse. Confucius aurait pu dire « Quand le sage désigne la Lune, l’idiot regarde son smartphone ». Ce détournement de citation illustre bien ce que l’on peut parfois ressentir en observant certains usages des applications mobiles. Mais après tout, n’est-ce pas ce qu’on demande aujourd’hui à une « app » : qu’un idiot soit capable de l’utiliser ? Sans se demander ce qui se trame en coulisse pour que ses « likes » de photos de vacances des amis de ses amis soient publiés et visibles par le monde entier en une fraction de seconde. Cette popularisation des applications est un phénomène relativement récent : il y a quelques années encore, on supposait que les utilisateurs savaient vaguement ce qu’ils font sur leurs « logiciels » (on remarquera au passage que le terme a quasiment disparu du vocabulaire courant). Je propose un petit aperçu des différents mécanismes et problématiques d’intégration des applications mobiles : les apps grand-public s’intègrent-elles de la même manière que les applications d’entreprise ? App store ou pas ? Quels sont les différents process d’intégration (temps réel/offline) ? Avec quels outils ? Par quelle magie les données circulent-elles entre le SI en back-office et les mobiles (smartphones, tablettes). Quid de la sécurité des données ? La thématique de la déshumanisation des tâches semble dans l’air du temps : si nous en avons le temps, nous pourrons également débattre de la manière dont l’humain doit être pris en compte spécifiquement afin de garantir le succès d’une solution de mobilité. Présentation par Hugues Mellanger. Texte à revoir
- Mercredi 17 Mars 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Méthode pour effectuer la transformation digitale par David Fayon. La transformation digitale est la transformation d'une organisation grâce au numérique et selon six leviers (stratégie, organisation, personnel, offre, technologie et innovation, environnement) dans le but d'augmenter la valeur de l'information de son offre avec les données au cœur et les clients/prospects au centre. La transformation digitale d'une organisation peut l'amener à revoir son business model et ses processus, ses domaines d'activité stratégique, ses APIs cœur de métier, à adopter une démarche omnicanale au service de ses clients/utilisateurs/salariés/administrés. Le but de la transformation digitale est d'assurer la pérennité de l'organisation et de ne pas se faire ubériser par des concurrents plus agiles. Dans ce cadre, la méthode DIMM (Digital Internet Maturity Model) qui permet de mesurer sur les 6 leviers mentionnés ci-avant le niveau de maturité numérique de toute organisation sera présentée. Une fois le diagnostic posé avec les forces et les faiblesses de l'organisation, un plan d'action de transformation de l'organisation peut être conduit par la direction. David Fayon, est, entre autres, directeur de projets innovation et co-auteur de « Transformation digitale 2.0 », voir : davidfayon.fr, @fayon
- Mercredi 7 Avril 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. La gouvernance : principes, différents type, historique et Principes. Il est frappant de constater que les informaticiens, de Calder et Watkins (2002) au club ceGSI (2012), n'emploient pas le mot "gouvernance" dans le même sens que les autres professionnels.
En informatique (IT, Information Systems), il s'agit essentiellement d'évaluer performances, productivité et sécurité.
Dans le monde des entreprises ou de la politique, il s'agit d'organiser les relations entre l'équipe dirigeante et les parties prenantes : actionnaires d'abord, mais aussi clients, fournisseurs, salariés bien sûr, sans oublier les citoyens. Et l'on voit monter en importance, dans la législation comme dans les cours de Bourse, les critères "extra financiers", c'est à dire les impacts écologiques et sociaux.
Pourquoi cette différence ? Est-elle susceptible d'évoluer à l'heure des autoritarismes et du Covid ? Le débat peut-il s'ouvrir ? Présentation et animation par Pierre Berger.
- Mercredi 28 Avril 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Par Alain Sacquet. L’externalisation agile s’est fourvoyée
Titre et présentation à déterminer
- Mercredi 19 Mai 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Par Sébastien Méric et Sébastien Clouet. Améliorer l'efficacité du télétravail. Le télétravail s’est imposé dans une crise sanitaire sans précédent. Privés de vie sociale personnelle comme professionnelle par le confinement, une large majorité de ceux qui l’on pratiqué ont, malgré tout, apprécié le télétravail, managers et collaborateurs confondus : plus productif, moins de perte de temps dans les navettes quotidiennes, recentrage sur l’essentiel. Pourtant au lendemain du confinement, nombreux sont ceux qui se sont empressés de retourner au bureau. Le débat est posé en terme d'équilibre entre télétravail et travail au bureau, en nombre de jours télétravaillés. Est-ce légitime ?
Après un tour d’horizon des bienfaits potentiels du travail distant à plein temps, nous explorerons les défis que doivent relever l’organisation, le manager et le collaborateur dans une structure sans contacts physiques, éloignés les uns des autres.
Les outils numériques de communication 1 à 1 ou 1 vers plusieurs existent mais les outils numériques de la collaboration à distance sont pratiquement inexistants. Leur absence freine l'efficacité et l’adoption du télétravail. Il est indispensable d'améliorer les outils existants. La réalité virtuelle est un de ces outils et notre équipe l'a mis en œuvre et a constaté que son emploi permet des progrès importants notamment en ce qui concerne l'efficacité des équipes projets comme celles chargées de tâches administratives et de gestion.
L’équipe Holoffice met en oeuvre la réalité virtuelle pour développer des démarches et des méthodes mettant l’humain au cœur de management des équipes. L'expérience montre que c'est une réponse efficace aux défis posés par le télétravail. Présentation et animation par Sébastien Méric et Sébastien Clouet.
- Mercredi 2 Juin 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Par Alain Sacquet. L’externalisation agile s’est fourvoyée. On sait nos entreprises engagées dans la transformation numérique pour atteindre plus d’innovation, d’intimité client et une meilleure performance opérationnelle (productivité, réactivité, sûreté de fonctionnement des solutions fournies). Le modèle digital qui porte la transformation numérique impose aux services rendus aux utilisateurs d’évoluer plus rapidement, par petites touches plus pertinentes dont l’impact sur le comportement de la clientèle est scruté en permanence. En conséquence le processus informatique IT value stream, les collaborateurs, les organisations de travail et le management sont autant de leviers à actionner pour épouser de nouveaux modes opératoires plus sveltes. La relation fournisseurs est un autre levier de la transformation numérique, d’autant plus important que le recours à des entreprises de service numérique (ESN) demeure la règle au sein des DSI. Or il s’avère que l’externalisation agile s’est fourvoyée dans un type de contrat qui privilégie la posture de contrôle par le client jusqu’à en perdre l’esprit agile. Nous verrons quels sont les freins à desserrer et les idées anciennes auxquelles il convient de renoncer pour réunir les conditions d’une contractualisation agile, collaborative et donc partenariale.
- Mercredi 23 Juin 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. « Humanisation ou déshumanisation, analyse de l’impact du numérique sur notre humanité. Présentation et animation du débat par Sébastien Méric.
A la suite de nos réunions du 13 Janvier et du 3 Février il est apparu deux visions différentes concernant l’impact des nouvelles technologies sur la relation clients et notamment le rôle des algorithmes et particulièrement de l’Intelligence Artificielle. Elles concernent notamment la qualité des relations avec les vendeurs de biens ou de services, le fonctionnement des entreprises et plus généralement les relations interpersonnelles dans notre société.
D’un côté il y a une vision prudente considérant que ces nouvelles applications tendent à déshumaniser les relations des clients avec leurs fournisseurs et plus généralement les relations des personnes avec leur environnement que ce soit au travail ou dans la vie courante. Avec le développement des algorithmes on perd la convivialité, l’écoute et l’empathie.
De l’autre, il y a ceux qui considèrent que tous ces outils améliorent la qualité des services fournis aux clients. Ils constatent que les jeunes générations (millénial et génération alpha) demandent plus de services et des prestations plus ciblées grâce à des algorithmes sans avoir besoin de quitter leur smartphone
Effectivement le développement des applications basées sur les smartphones, Internet et l’Intelligence Artificielle, sans compter l’impact des confinements successifs, ont amené des changements importants :
- Le développement du commerce électronique
- Les robots téléphoniques ou sur le web,
- Les assistants vocaux,
- Les réseaux sociaux et plus généralement les applications de chat,
- Le télétravail et la numérisation de l’ensemble des processus de travail,
- Les robots de travail : RPA (automatisation des processus robotisés) et IPA (intelligent process automation),
- La numérisation des journaux,
- Les serveurs de musique, de vidéo, …
- Les visio-conférences,
- ….
Sans compter leurs impacts sur les sites de rencontres, sur la production d’œuvre d’art à l’aide d’un algorithme ([1]), … Tous les moments de la vie courantes peuvent bénéficier d’algorithmes faisant des suggestions très pertinentes comme pour faire des achats, écouter de la musique, voir un film, lire un résumé des informations du jour, nous mettre en relation avec des « amis »,….Le numérique s’est insinué dans tous les instants de nos vies et y produit des changements majeurs.
Il est certain que toutes ces applications et tous ces algorithmes ont des impacts sur la manière dont nous développerons les relations interpersonnelles dans le futur. Est-ce que ces outils sont-ils de puissants leviers pour améliorer la qualité et l’efficacité de nos relations ou au contraire vont-ils nous aliéner et nous retirer un peu de notre humanité ?
Pour avancer il est nécessaire de commencer par définir clairement les termes d’humanisation et de déshumanisation puis, ensuite, on va s’efforcer de chercher à évaluer les bienfaits et les méfaits du numérique sur la qualité et la profondeur des relations humaines :
- Comment définir l’humanisation ? Qu’est ce qui caractérise l'humain ?
- Comment l’utilisation du numérique peut augmenter la qualité des relations interhumaines ?
- Qu’est-ce que la déshumanisation ?
- Quels actes marquent la déshumanisation ?
- Quelles sont les applications ou les algorithmes qui ont déjà ou qui risquent de nous déshumaniser ?
- Quels sont, dans les évolutions technologiques ou les innovations qui au cours des dernières années ont fait avancer l’humanisation de l’humanité ?
- Quelles sont les évolutions qui ont produit une déshumanisation ?
- Quels sont les principaux risques liés à l’utilisation massive du numérique ?
- Quelles avancées entrevoyez-vous qui méritent que l’on prenne ces risques ?
- Comment atténuer ou contenir ces risques ?
- Mercredi 8 Septembre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Par Bruno Le Chaux. La cybersécurité est au cœur de la gouvernance des systèmes d’information. La sécurité devient un enjeu stratégique. Le nombre et la gravité des cyberattaques ne cessent de croître. On est face à une augmentation significative des risques. Quels sont les enjeux ? A-t-on les moyens d’y répondre et de réduire la recrudescence de ces attaques ? La sécurité des Systèmes d’Information est devenue un enjeu majeur de leur gouvernance. Définition, principes, cycle de vie, risques et vulnérabilités, réponses aux incidents et futur de la cybersécurité. Différence entre sécurité de l’information et cybersécurité, cybersécurité et risques, RGPD, sécurité des systèmes 4.0 et sécurité du cloud. Présentation par Bruno Le Chaux.
Titre à valider et présentation à revoir
- Mercredi 29 Septembre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. La restructuration des entreprises face au développement du télétravail. La généralisation du télétravail est la grande innovation de 2020. L’effet le plus spectaculaire est de vider les tours et de diminuer les embouteillages du matin et du soir. Mais derrière ces changements spectaculaires il y a l’évolution des modes d’organisation des entreprises. Il est certain que les procédures actuellement en place dans la plupart des entreprises ne sont pas adaptées au télétravail. Elles vont donc devoir être revues. Il est nécessaire d’organiser les opérations de façon à pouvoir de travailler de la même manière que la personne soit sur place ou à distance. Dans de nombreux cas ces changement vont nécessiter une évolution notable des systèmes d’information et des applications informatiques. ? Présentation et animation par Claude Salzman.
- Mercredi 20 Octobre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Gouvernance et information : Des systèmes aux écosystèmes. L'informatique poursuit son développement "exponentiel" (IA, big data, cloud, 5G… ) et les DSI doivent donc y adapter les systèmes d'information : désilotage, gestion personnalisée et proactive, interfaces plus "graphiques" et plus « humaines ».
La gouvernance, après une période de stabilité conceptuelle de quelque trente ans, vient d’entrer dans une mutation rapide et profonde. D'abord pour répondre à de nouveaux critères, "extra-financiers", imposés par l'écologie ou pour contrer (si possible) les excès de pouvoir aussi bien des grandes firmes californiennes que des autocrates en Orient.
Mais une nouvelle forme de systèmes d’information, les réseaux sociaux, a fait émerger de nouveaux types de groupements, les "écosystèmes ». Ils se caractérisent par la relative absence de structures officielles rigides (misarchie) et par leur capacité à générer des opérations soudaines et inattendues, depuis les actes terroristes jusqu’aux cagnottes de solidarité, en passant par de petits séismes comme l'affaire Gamestop qui a secoué Wall Street à la fin de janvier.
Après avoir présenté les mouvements en cours, nous développerons (selon le choix des participants) soit leurs racines historiques, soit leurs prolongements possibles dans l’avenir à court et moyen terme. Présentation et animation par Pierre Berger.
- Mardi 9 Novembre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. Le succès de la voiture électrique et l’échec de la voiture autonome par Jean-Pierre Corniou. Depuis la crise de 2008, l’industrie automobile mondiale cherche à se dégager du carcan de contraintes qui la pénalise. Réduction des émissions de CO2, fortes contraintes sur les émissions de particules et de NOx, restrictions de circulation en ville, limitations de vitesse, concurrence de nouvelles formes d’autopartage et de co-voiturage qui freinent la demande traditionnelle d’acquisition d’un véhicule en pleine propriété, cette industrie se retrouve contestée sur tous les fronts après 130 ans d’expansion. Elle a engagé, à marche forcée, un vaste programme de transformation qui se résume sous la forme du sigle CASE, pour Connected, Autonomous, Shared and Electric. Toutefois si le véhicule électrique a réussi en dix sans de passer d'anecdotique à réalité industrielle, le rêve du véhicule autonome pour tous s'éloigne. Au premier trimestre 2021, le nombre de modèles électriques et hybrides rechargeables vendus sur le marché européen a atteint 14% des ventes, alors que le diesel est en baisse de 20% et l’essence de 17% par rapport au T1 2020. En 2030, on estime qu’une voiture vendue sur deux sera électrique, ce qu’a déjà obtenu la Norvège en 2020, et que le stock mondial pourrait s’établir autour de 200 millions de véhicules. Pour le véhicule autonome, le parcours promos radieux se révèle semé d'embûches. Très difficile à mettre au point, coûteux et sans marché grand public, le véhicule autonome risque de ne rester longtemps qu'une utopie sauf dans des usages professionnels ciblés.
- Mercredi 1er Décembre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi. La Chine et le numérique. On attache une grande importance aux GAFA mais on voit moins l’importance croissante des acteurs chinois comme Ali-Baba, Tmail, Taobao, JD.com, Baidu, Wechat, Weibo, Tencent, QQ (iQiYi), …Ils se sont d’abord concentrés sur leur marché intérieur mais ce n’est plus le cas actuellement d’acteurs comme Huawei, ZTE, Baidu, Tencent, Alibaba, etc… Ils sont tous très agressifs, en posture de conquête et agissent sous l’ombrelle de la stratégie du gouvernement. C’est la stratégie BRI / OBOR pour Belt & Road Initiative / One Belt One Road (Ce sont les Routes de la Soie). Cette stratégie a des déclinaisons dans de nombreux domaines comme OBOR Scientifique, BRI Technologiques, etc… Selon une étude récente de Deloitte (Août 2019) en matière d’investissement en infrastructure 5G il manque aux USA 130 milliards de dollars pour rattraper l’avance de la Chine. La souveraineté numérique des Etats-Unis vacille sur ses fondamentaux. C’est le cœur de l’affaire Huawei. Mais ne nous réjouissons pas trop tôt. La situation de l’Europe est peut-être moins évidente mais le fossé est tout aussi profond. Peut-on encore prétendre à un leadership de l’Europe dans la gouvernance numérique ? Comment éviter une confrontation stérile, et perdue d’avance, pour assurer au mieux une gouvernance souveraine et pérenne ? Présentation par Gilbert Révillon.
- Mercredi 15 Décembre 2021 à 18 h 30 : réunion de réflexion. En visio-conférence sur Jitsi.
Sujet à déterminer
En attente de date :
- Intégration d’applications mobiles : les mécanismes à l’œuvre en coulisse. Confucius aurait pu dire « Quand le sage désigne la Lune, l’idiot regarde son smartphone ». Ce détournement de citation illustre bien ce que l’on peut parfois ressentir en observant certains usages des applications mobiles. Mais après tout, n’est-ce pas ce qu’on demande aujourd’hui à une « app » : qu’un idiot soit capable de l’utiliser ? Sans se demander ce qui se trame en coulisse pour que ses « likes » de photos de vacances des amis de ses amis soient publiés et visibles par le monde entier en une fraction de seconde. Cette popularisation des applications est un phénomène relativement récent : il y a quelques années encore, on supposait que les utilisateurs savaient vaguement ce qu’ils font sur leurs « logiciels » (on remarquera au passage que le terme a quasiment disparu du vocabulaire courant). Je propose un petit aperçu des différents mécanismes et problématiques d’intégration des applications mobiles : les apps grand-public s’intègrent-elles de la même manière que les applications d’entreprise ? App store ou pas ? Quels sont les différents process d’intégration (temps réel/offline) ? Avec quels outils ? Par quelle magie les données circulent-elles entre le SI en back-office et les mobiles (smartphones, tablettes). Quid de la sécurité des données ? La thématique de la déshumanisation des tâches semble dans l’air du temps : si nous en avons le temps, nous pourrons également débattre de la manière dont l’humain doit être pris en compte spécifiquement afin de garantir le succès d’une solution de mobilité. Présentation par Hugues Mellanger. Texte à revoir
[1] - Comme, par exemple le Portrait d'Edmond de Bellamy crée par un algorithme à base d’Intelligence Artificielle a été vendu 432 000 dollars en 2018 chez Christis’s : https://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_d%27Edmond_de_Belamy
[1] - Pour en savoir plus : ETHIQUE ET ROBOTS INTELLIGENTS